Les personnes décédées et disparues, 11 au total, étaient à bord d’un bateau vendredi alors que la mer était déjà agitée. Sur les terres, les autorités ne dénombrent pas de victimes. Les vents étaient moins violents que prévu.
« On a vraiment craint le pire pour Madagascar étant donné que théoriquement, un cyclone tropical intense devrait générer un vent fort entre 170 et 220 km/h. Mais là, quand il a touché terre, on était seulement à 110 km/h. Ce sont plutôt les précipitations qui ont causé beaucoup de dégâts », explique le général Charles Rambolarson, secrétaire exécutif adjoint du Bureau national de gestion des risques et catastrophes (BNGRC).
L'activité agricole touchée
La montée des eaux a fait près de 1 500 sinistrés, plus de 5 000 hectares de rizières sont inondés dans une région où l’agriculture était déjà mise à mal par les invasions de criquets : « Dans les zones touchées, il y a eu l’invasion acridienne auparavant. Les gens étaient déjà en difficulté. Et si on ne prend pas les mesures nécessaires, il y aura certainement de l’insécurité alimentaire », prévient le général Charles Rambolarson.
L’évaluation des besoins continue aujourd’hui dans les zones enclavées. La distribution de nourriture et de semence ainsi que le traitement des eaux sont mis en œuvre progressivement.