Une fois de plus, Oscar Pistorius a été décrit devant la cour comme un « amoureux des armes », qui prenait plaisir à les manipuler. Le responsable d’une armurerie qui a fait affaire avec le sportif a expliqué que celui-ci possédait une licence en bonne due forme, qui l’autorisait à manier les armes, dont il connaissait visiblement les dangers.
Avant d’acheter ses pistolets, Oscar Pistorius avait dû remplir un test de compétences, qui insistait notamment sur l’importance de savoir identifier sa cible avant de tirer. Selon ce questionnaire, Oscar Pistorius estimait encore qu’il ne fallait pas faire feu si des intrus s’introduisaient chez lui pour le cambrioler, du moment où il n’y avait pas de menace de mort. Des réponses en contradiction avec son attitude la nuit du drame.
Plus tard dans la journée, la cour a entendu un photographe de la police scientifique. Dépêché chez Oscar Pistorius juste après le drame, celui-ci a pris en photo les traces de sang qui maculaient la maison et plusieurs clichés d’Oscar Pistorius lui-même, le short et les prothèses couvertes de sang. Selon le photographe, le sportif en larmes paraissait à la fois « calme et bouleversé ».