Pour l’instant, les discussions ne sont pas menées dans un cadre de dialogue : il s’agit d’une concertation. Le Premier ministre Arthème Ahoomey-Zunu, écoute et recueille les avis. « Pour le chef de file de l’opposition, la meilleure façon de mener cette discussion, c’est dans un cadre formel », juge Patrick Lawson, premier vice-président de l’Alliance nationale pour le changement (ANC). Un cadre formel doit être institué et la coalition Arc-en-ciel y adhèrera. Pour Me Paul Dodji Apévon, dirigeant du Comité d’action pour le renouveau (CAR), ce cadre permettra aux Togolais de dégager un consensus sur les points divergents des réformes, avant d’aller l’adopter au Parlement. « Nous pensons qu’il faut absolument que ce cadre ad hoc soit institué pour que chaque parti politique exprime clairement sa position sur les grands sujets de réformes qui nous attendent dans ce pays », insiste-t-il.
L'UFC veut impliquer les non-signataires de l'accord de politique globale
Depuis la signature de l’accord politique global en 2006, auquel tous se réfèrent, plusieurs cadres de dialogue ont été mis place. L’Union des forces de changement (UFC) propose que le gouvernement sorte ces résultats et permettre à ceux qui n’y ont pas pris part d’apporter leurs contributions. « Si d’aventure, ils avaient des compléments à apporter, ils verseraient ces compléments au dossier pour qu’au niveau du gouvernement, cela soit réétudié, parvienne au niveau de l’Assemblée nationale et devienne loi de la nation », plaide Atsoo Homawoo, de l’UFC.
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Le gouvernement fera une déclaration de synthèse de toutes ces rencontres à l’issue des derniers échanges avec l’Alliance des démocrates pour une démocratie intégrale (ADI) et l’Union pour la république (UPR), ce vendredi.