Procès Pistorius: des témoignages qui posent question

Fin de la première semaine du procès d’Oscar Pistorius. L’athlète sud-africain est accusé du meurtre de sa petite amie, Reeva Steenkamp, il y a un an. Deux nouveaux témoins ont été appelés à la barre vendredi 7 mars : l’ancienne petite amie de Pistorius, qui a témoigné sur la personnalité de l'accusé, et un garde de sécurité, de permanence la nuit du drame.

A la barre, l’ancienne petite amie Oscar Pistorius. Samantha Taylor évoque la personnalité de l’athlète : colérique, inquiet surtout la nuit, il portait en permanence sur lui un téléphone portable et une arme. Elle s’est rappelé que, pour dormir, Pistorius avait l’habitude de mettre son pistolet par terre près de ses prothèses.

Devant la cour, elle a relaté plusieurs incidents, notamment la fois où Pistorius et un ami ont été arrêtés pour excès de vitesse. Oscar Pistorius s’était mis colère quand le policier a saisi l’arme de l’athlète, resté sur le siège passager pour en enlever les munitions.

« Oscar et Daren étaient un peu énervés par la police, et en repartant ils ont rigolé et dis qu’ils tireraient bien sur un feu rouge. C’est à ce moment-là qu’Oscar a tiré à travers le toit ouvrant. »

«Pourquoi Pistorius a-t-il affirmé que tout allait bien?»

Autre témoignage de la journée : celui du chef de la sécurité la nuit du meurtre de Revaa Steenkamp. Pieter Baba raconte la séquence des événements : les coups, les appels des voisins... Au téléphone, Oscar Pistorius lui a affirmé que tout allait bien, tout en sanglotant. La ligne a coupé. Pistorius a rappelé, pleurant au bout du fils. Et la ligne a de nouveau coupé.

Le chef de la sécurité s’est alors directement rendu chez Oscar Pistorius, où il a été rejoint par le responsable de la résidence. C’est à ce moment-là qu’ils ont vu l’athlète en larmes, descendre les escaliers, le corps de Reeva Steenkamp dans les bras.

Pourquoi Pistorius a-t-il affirmé que tout allait bien ? Pourquoi a-t-il traîné à prévenir la sécurité ? L’audience s’est arrêtée là ce moment. Le chef de la sécurité sera à nouveau entendu lundi.

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