Dix-huit dossiers de candidature - dont neuf sans étiquette - ont été enregistrés par la Cour suprême ce mercredi 5 mars à minuit. Les candidats seront fixés sur leur sort dans huit jours, le temps nécessaire pour faire les vérifications permises par la loi avant la publication de la liste définitive.
Les deux grosses pointures de l’échiquier politique, le Parti africain pour l’indépendance de la Guinée-Bissau et du Cap-Vert (PAIG), l’ancien parti au pouvoir, et le Parti de la rénovation sociale (PRS), semblent mieux lotis sur le plan structurel et en termes d’occupation de terrain.
Véritables outsiders
Mais certains candidats sans étiquette peuvent être de véritables outsiders et pourraient même créer une surprise. Il s’agit de Paolo Gomes, ancien haut cadre de la Banque mondiale et Nuno Gomes Nabiam, le poulain de l’ancien président Kumba Yala. Ces deux candidats bénéficient du soutien de petites formations politiques n’ayant pas réuni les conditions exigées par la loi.
Certains dossiers de candidatures incomplets ont été rejetés par la Cour suprême : celui d’Antoneta Rosa Gomes du Forum civique guinéen, la seule femme dans la course, du Forum d'Afonso Té à la tête d’une coalition de quinze partis et du jeune Lassana Na Brama. Une dérogation de 24 heures leur a été accordée pour remplir les conditions requises par la loi.