Septième témoin. Un voisin d’Oscar Pistorius, qui, lui aussi, a entendu des tirs et des cris la nuit du drame. Surtout, cet homme est médecin ; il est arrivé à la maison de l’athlète dans la demi-heure qui a suivi l’incident pour prêter assistance. Johan Stipp a raconté à la cour qu’en rentrant dans la maison, il a vu une femme en sang allongée par terre, au pied des escaliers. A ses côtés, Oscar Pistorius pleurait, et tentait de la réanimer.
« Il y avait un homme à genoux sur sa gauche, il avait une main sur sa cuisse et de l’autre main, il avait deux doigts dans sa bouche. Et je me rappelle que la première chose qu’il a dit, c’est : "Je l’ai tuée, j’ai cru que c’était un cambrioleur, je l’ai tuée." »
Le témoin a expliqué avoir constaté que la femme était mortellement blessée, notamment d'une blessure à la tête. A ses côtés, Oscar Pistorius suppliait de ne pas la laisser mourir. Johan Stipp a expliqué à la cour qu'Oscar Pistorius était clairement bouleversé. Dans la salle d’audience, l’athlète est resté penché en avant, tout au long du témoignage, les mains sur les oreilles. Il s'est finalement mis à pleurer.