Cette matinée du mercredi 5 mars 2014 a été consacrée au contre-interrogatoire du troisième témoin. Un homme voisin d’Oscar Pistorius affirme, lui aussi, avoir entendu une femme crier et appeler au secours, puis des coups de feu la nuit du drame. L’épouse de ce témoin est la première à avoir été appelée à la barre en début de la semaine pour témoigner. Aussi l’avocat de Pistorius qui essaye depuis le début de décrédibiliser les témoignages à charge a-t-il utilisé cet élément.
Témoignages trop similaires ?
Toute la matinée, Barry Roux a tenté de prouver que le récit de cet homme était trop similaire à celui de son épouse et a donc forcément été influencé : « Vous utilisez exactement les mêmes mots que votre femme », a lancé l’avocat. La stratégie est de démontrer que tous ces témoignages accablants ne sont pas suffisamment fiables pour prouver au-delà de tout soupçon qu’il y a eu meurtre.
Boxeur professionnel
L’audience a repris en début d’après-midi avec à la barre un tout autre genre de témoin, un boxeur professionnel. Il sera suivi du propriétaire d’un restaurant dans lequel Oscar Pistorius a accidentellement déchargé une arme. Un accident qui a eu lieu un mois avant le meurtre de Reeva Steenkamp.