Jusqu'à présent, plus d’une vingtaine de mineurs sont ressortis de la mine. D’après les autorités, il en resterait encore dans le fond. Personne ne sait combien, peut-être une dizaine ou une centaine. Apparemment, ils ne veulent pas sortir de peur d’être arrêtés. En effet, il s’agit d’une mine illégale, à savoir abandonnée et exploitée par des travailleurs qui n’ont pas de licence. Souvent, ces travailleurs sont d’anciens mineurs au chômage.
La police - qui est sur place depuis dimanche - a interpellé tous ceux qui sont sortis. Ils devraient comparaitre mardi 18 février pour travail clandestin et intrusion. Ce lundi 17 février dans l’après-midi, les autorités lâchaient des prospectus dans le puits pour prévenir ceux qui se trouvent encore dans le fond que l’entrée sera scellée dans les prochaines semaines.
Il faut savoir que ces mines abandonnées posent un vrai problème de sécurité. Elles sont abandonnées - quand elles ne sont plus rentables - par des propriétaires qui disparaissent sans en sceller l’entrée comme le demande la législation. D’après les spécialistes, il existe plus de 600 mines illégales dans la seule région de Johannesburg.