A l'issue de son procès, Andrew Banda écope finalement de deux ans de prison ferme. Il est bien reconnu coupable d'avoir pris illégalement 2% de commission sur les sommes facturées par l'entreprise italienne pour la construction de routes. Mais le juge explique avoir tenu compte des circonstances atténuantes avancées par la défense : notamment le fait que c'est la première fois que l'accusé commet ce délit.
Le père d'Andrew Banda, l'ex président Rupiah Banda est lui aussi sous le coup de poursuites pour corruption. Quant à son frère Henry, il était également visé par l'administration Sata. Mais Interpol a refusé son arrestation, fautes de preuves suffisantes.
Depuis son arrivée au pouvoir en 2011, le président Michael Sata a accéléré la lutte contre la corruption en Zambie. Mais il est accusé de s'en servir pour affaiblir l'opposition.