Zambie : l'ancien président Rupiah Banda plaide non coupable à Lusaka

Interpellé lundi puis libéré sous caution, l'ancien président zambien a comparu ce mardi 26 mars devant les juges d'un tribunal de la capitale. Il est soupçonné d'avoir détourné d'importantes sommes d'argent public dans le cadre d'un contrat pétrolier signé avec le gouvernement nigérian. Des accusations qu'il rejette en bloc.

Rupiah Banda est venu à l'audience accompagné de sa femme et de responsables de son parti.

L'ancien président zambien, au pouvoir de 2008 à 2011, n'entend pas baisser les bras même s'il a dit lundi, à l'issue de son inculpation, qu'il respecterait le processus judiciaire. Il a versé environ 100 000 dollars de caution et confié son passeport aux autorités pour pouvoir être relâché après son interpellation.

Rupiah Banda est poursuivi au sujet d'un contrat pétrolier signé avec le gouvernement nigérian. Il est accusé d'avoir détourné tout l'argent lié à ce contrat pour son propre bénéfice, et d'avoir ordonné à son fils Henry de décider de la destination de ces fonds.

L'ex-président, 76 ans, a plaidé ce mardi non coupable. Il se dit victime, avec ses alliés, d'une chasse aux sorcières depuis qu'il a été battu à présidentielle par Michael Sata. Plusieurs hauts responsables de son administration ont déjà été inquiétés pour des faits de corruption. Ses avocats accusent l'actuel gouvernement de vouloir briser toute opposition dans la perspective des futures élections.

La suite du procès a été fixée au 3 mercredi avril.

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