Cacheu est devenu le point de ralliement où les commerçants de tous poils, petits et grands, ceux à la sauvette ou à la criée. Tous y ont trouvé leur place et leur compte.
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Cette ville, qui comptait environ 20 000 âmes, s’est retrouvée du coup avec deux, voire trois fois plus d’habitants. Les trottoirs et autres espaces publics ont été improvisés en bars, restaurants ou étals où l’on retrouve des produits locaux ou manufacturés.
« Les affaires marchent bien »
Les commerçants, comme Abdoullaye, se frottent les mains. « Les affaires marchent bien. Nous prions pour que des congrès comme celui-ci se tiennent chaque année. » Devant cet autre étal, le marchandage va bon train : « Ecoute. Je n’ai que 1 000 francs. Aide-moi s’il te plaît. Je jure que je n’ai que cette somme ! »
Dans les quartiers les jeunes n’ont trouvé une astuce : louer leur chambre aux congressistes, au prix de 1 500 ou 2 500 francs par jour.