Les autorités kenyanes sont restées longtemps évasives sur le sort des terroristes qui ont mené l’attaque contre le centre commercial Westgate, le samedi 21 septembre dernier. Mais vendredi, le général Julius Karangi, chef d'état major des armées kényanes a affirmé que leurs dépouilles le FBI détenaient leurs dépouilles et que les terroristes auraient été tués le lundi 23 septembre, soit deux jours après le début de l'attaque.
Le département d'Etat américain, contacté par RFI, répond qu'au nom de l'assistance technique fournie au Kenya, le FBI aide en effet à identifier tous les restes humains, y compris ceux des assaillants.
Polémique autour de la fuite possible de terroristes
Début novembre, un rapport de la police de New York estimait « probable » que les terroristes se soient enfuis. Un rapport qui a déclenché l'ire des autorités kenyanes qui continuaient de marteler que tous les terroristes avaient été tués, mais sans jamais donner de preuve, ni apporter de détails sur les circonstances de leur mort.
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Début janvier, le FBI a confirmé la version du gouvernement kenyan sur son site internet. L'attaché juridique du FBI à Nairobi, Dennis Brady, déclarait dans une interview que trois dépouilles avaient été trouvés dans le mall et que le périmètre de sécurité mis en place autour de Westgate rendait leur fuite improbable.
L'attaque terroriste a cependant mis au jour les contradictions et les errements de la communication des autorités kenyanes qui, selon le Daily Nation, ont promis de mettre en place un centre pour coordonner le flot d'informations en temps de crise.