L’ancien vice-président d’Olusegun Obasanjo, de 1999 à 2007, l’a annoncé via les réseaux sociaux, ce dimanche 2 février en fin de journée.
Motif avancé : le PDP ne peut pas être sauvé, a-t-il indiqué dans son message. Car il a, selon lui, renié sa promesse d’améliorer la gestion du pays et d’enrayer la corruption.
« Nous avons besoin d’une direction qui se consacre au peuple, à la création d’emplois et à la sécurité », a-t-il dit. « C’est pour cela que je rejoins APC », le Congrès des progressistes.
A bientôt un an des élections générales, cette défection est un camouflet important pour le parti au pouvoir.
Elle marque une intensification de la crise et laisse penser que le PDP pourrait perdre la direction du pays, ce qui serait une première depuis le retour de la démocratie.