Pour le moment, la médaille d’or de la transhumance revient à un candidat indépendant de la localité de Goundam, dans la région de Tombouctou. Par écrit, il avait promis une fois élu d’intégrer à l’Assemblée nationale les rangs d’une formation politique. Mais il avait pris le même engagement auprès d’une autre. Finalement élu, il a lâché les deux partis pour aller vers un troisième camp.
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A peine installée, l’Assemblée nationale du Mali compte déjà dix députés « transhumants ». Ils sont quasiment tous allés vers le groupe de la majorité présidentielle. Résultat : le Parena de Tiébilé Dramé, un opposant, a ainsi perdu deux députés ; deux autres députés du Congrès national d’initiative démocratique (Cnid) ont également claqué la porte de leur parti.
Le prix d'un député
A Bamako, on va vers un autre camp plus par intérêt que par conviction. La presse nationale donne un exemple : un député veut actuellement se vendre à 20 millions de Francs CFA pour changer de camp.