C’est le président du conseil exécutif qui, d’emblée, a replacé au menu de ce Conseil des ministres l’épineux dossier des conflits, en plaidant pour une solution urgente au Soudan du Sud et en République centrafricaine.
« Il nous incombe d’aider ces deux Etats à rétablir la paix et à régler leurs différends internes », affirme Adhanom Ghebreyesus, sous peine de répercussions sur l’ensemble du continent. »
Concernant le Soudan du Sud, le ministre éthiopien des Affaires étrangères se félicite des accords sur la cessation des hostilités et la question des prisonniers mais réitère son appel aux deux parties afin qu’elles appliquent - entièrement et sans conditions - les accords signés.
Rappelant que le Soudan du Sud a déjà fait d’énormes sacrifices ces dernières décennies avant d’obtenir son indépendance, Adhanom Ghebreyesus exhorte ses acteurs politiques à s’élever au-dessus de leurs intérêts personnels pour empêcher leur pays de « sombrer ».
Quant à la Centrafrique où la situation reste préoccupante, le chef de la diplomatie éthiopienne demande à la communauté internationale de rester engagée auprès de Bangui jusqu’à ce que le pays se stabilise et organise des élections qui débouchent sur une transition réussie.