Il est arrivé quelques minutes seulement avant la date butoir et sans gouvernement. Mehdi Jomaa a déclaré n’avoir pas réussi à aboutir à un consensus. Depuis quelques jours, un des points de blocage les plus importants concernait le maintien ou non du ministre de l’Intérieur
Vendredi et samedi, des consultations entre formations politiques ont eu lieu pour s’accorder sur l’identité du nouveau ministre de l’Intérieur, peine perdue.
Medhi Jomaa et de nombreux groupes politiques dont Ennahda souhaitaient le maintien de Lotfi Ben Jeddou, nommé en mars par le gouvernement islamiste. Mais d’autres estimaient qu’il devait quitter ses fonctions, en particulier suite à l’assassinat du député de gauche Mohamed Brahmi en juillet.
Mehdi Jomaa a tenté de minimiser cet échec ce n’est « qu’une difficulté parmi d’autres » et ce n’est « pas un échec pour le dialogue national », a-t-il dit. Le président devra désormais nommer un Premier ministre, qui pourrait être à nouveau Mehdi Jomaa ou une autre personne.
Ce nouveau retard ralentit la transition démocratique un peu plus. Dans l'intervalle, le Premier ministre islamiste sortant devrait continuer à conduire les affaires courantes.
→A(RE)LIRE: Tunisie : démission du Premier ministre Ali Larayedh