Yoweri Museveni n’approuve pas l’homosexualité mais il pense que ces personnes ont le droit d’exister. Le chef de l’Etat ougandais estime par ailleurs que les gays sont « malades », mais que la répression n’est pas une solution. Voici en substance ce que le porte-parole du président a révélé à la presse, ce vendredi 17 janvier, pour justifier le refus de ce dernier de promulguer un texte qui durcissait la répression contre les homosexuels.
Votée fin décembre par une écrasante majorité du Parlement, cette loi prévoyait en outre la prison à vie pour les récidivistes, ainsi que la criminalisation de la promotion publique de l’homosexualité, autrement dit les discussions de groupes de militants.
Concert de protestations
En refusant de signer ce texte, le président ougandais, même s’il s’en défend, semble céder à la pression internationale. L’annonce du vote de la loi par le Parlement avait en effet causé un concert de protestations de la part des pays occidentaux, à commencer par les Etats-Unis.
Rappelons que l’homosexualité est très mal perçue en Ouganda où les nouvelles églises, inspirées du protestantisme, pullulent. Les organisations de défense des droits de l’homme y dénoncent régulièrement des menaces et violences subies par les gays.
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