C’est l’un des plus grands centres de vote de la capitale malgache, le lycée Jean-Joseph-Rabearivelo, dans le centre-ville. Plus de 6 000 personnes y sont inscrites pour voter, réparties dans sept bureaux de vote.
A 14 heures, heure locale, il y a un peu moins de monde que dans la matinée : rien que de très normal, c’est l’heure de déjeuner. L’état d’esprit des électeurs reste le même. Les Malgaches votent dans le calme et sont déterminés. Tous les gens croisés par les journalistes de RFI disent la même chose : ils veulent en finir avec la crise politique et économique qui touche Madagascar depuis plus de quatre ans et demi maintenant. Pour beaucoup même, peu importe celui qui gagne tant qu’il sort le pays de la situation dans laquelle il se trouve.
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D’un point de vue purement technique, le vote se déroule plutôt bien. La cheffe de la mission d’observation de l’Union européenne déclarait un peu plus tôt ce vendredi que toutes ces équipes réparties dans le pays lui ont fait part d’un scrutin bien organisé qui se déroule dans le calme. Idem du côté de la présidente de la Commission électorale malgache, la Cénit, qui a fait une apparition surprise au lycée Jean-Joseph-Rabearivelo.
Dans ce centre, à la mi-journée, le taux de participation est de 33%. Selon plusieurs observateurs internationaux et les calculs de RFI, c’est mieux qu’au premier tour à la même heure.