Avec notre bureau de Bruxelles,
Au moins le constat est-il partagé par l’ensemble des Vingt-huit. Il ne saurait être question de permettre par l’inaction, que s’installe en Afrique des zones de non droit, des Etats félons ou faillis, des sanctuaires pour terroristes ou pour le crime organisé. Et plus l’intervention militaire pour y remédier est tardive – on le sait – plus elle est condamnée à être difficile et longue.
Mais tout en soutenant politiquement mais souvent comme à regret, l’engagement militaire français au Mali et en Centrafrique, les autres pays de l’UE se montrent peu disposés à envoyer des troupes combattantes et se cantonnent donc dans des rôles logistiques. Et l’Union européenne en tant que telle, limite sa contribution à l’aide humanitaire aux populations civiles.
Un obstacle majeur, reste le financement de ces opérations pour lesquelles la France acquitte bien plus que sa part, sans même compter les pertes humaines parmi ses soldats.
Alors l’idée d’un fonds permanent de gestion de l’action militaire extérieure de l’UE recueille déjà l’adhésion de plusieurs pays. L’on verra jeudi et vendredi prochains comment se positionnent chacun des homologues de François Hollande.
→ à (re)lire: La mission en Centrafrique est « dangereuse mais nécessaire » selon François Hollande