Pour pourvoir les 147 sièges de l'Assemblée, le scrutin se déroule à deux niveaux : national et départemental. Au niveau national, 20 sièges sont attribués sur la liste mixte, 20 autres sur la liste des femmes. Or, toutes deux sont toujours en cours de traitement.
C'est donc pour les 107 sièges départementaux que la Céni a publié des résultats partiels, qui concernent 48 circonscriptions sur 55. Soixante-cinq sièges ont été remportés dès le premier tour.
L'UPR, le parti au pouvoir, est largement en tête, avec 36 députés, soit déjà presque le quart de l'Assemblée. Second mais loin derrière, le parti islamiste Tawasoul dispose de six sièges, suivi par l'opposition modérée : cinq députés pour el-Wiam, trois pour l'APP.
Tawasoul bien placé pour prendre la tête de l'opposition
Pour les municipales, l'UPR dispose d'une avance encore plus importante, d'après des résultats partiels concernant 193 communes sur 218. Selon la Céni, 89 mairies ont été gagnées au premier tour, dont 73 par l'UPR.
Un autre parti présidentiel, le Sursaut, est deuxième mais avec quatre communes, suivi de Tawasoul et el-Wiam (trois chacun). Bien que talonné par el-Wiam, Tawasoul, plus présent au second tour sur les deux scrutins, semble bien positionné pour devenir leader de l'opposition.
Un deuxième tour dans les temps de plus en plus improbable
Ces résultats partiels sont déjà contestés. Plusieurs formations d'opposition, mais aussi le parti au pouvoir, disent avoir déposé des réclamations à la Céni.
A moins d'une semaine du second tour, la proclamation des résultats globaux se fait toujours attendre. Ce qui rend improbable, si ce n'est que pour le délai d'acheminement des bulletins depuis l'Angleterre, que ce second tour puisse se tenir samedi prochain comme prévu.