Les mêmes, dans le même ordre, Robinson Jean-Louis puis Hery Rajaonarimampianina se sont retrouvés cette fois-ci, devant les investisseurs malgaches. Chacun leur tour, ils ont répondu aux mêmes questions sur la lutte contre la corruption, la remise à niveau des infrastructures ou encore l'avenir des compagnies nationales aérienne et d'électricité.
A quelles difficultés sont confrontés les investisseurs malgaches ? Pour Ramanantsoa Randriamifidimanana, président du Groupement du patronat malgache, les petites et moyennes entreprises sont surtout victimes de la corruption. Il l’explique avec cette petite anecdote qui concerne les douanes : «J'étais un importateur avant, d'acier et bien les prix des aciers ne sont pas pareils à l'arrivée qu’au départ, alors qu'on a les mêmes fournisseurs».
→ A (RE)LIRE: Présidentielle malgache: les deux candidats rencontrent des investisseurs étrangers
Autre intervention, celle de Noro Andriamamonjiarison, la présidente du groupe des entreprises de Madagascar, le GEM, sur le dialogue public-privé : « En fait comme on parle de dialogue public-privé il y a une histoire très récente c'est la loi de finances 2014. Ou le ministre des Finances nous a promis qu'il allait nous consulter, et en fait on a appris dans la presse que la loi de finances était déjà en discussion au Parlement. Il faut vraiment qu'on puisse être écoutés parce qu'on connait les solutions, on connait les problèmes sur le terrain ».
Et la réunion s’est terminée sur une question annexe, posée à Hery Rajaonarimpampianina. Est-ce qu'il attend le moment ou la Cour électorale spéciale (CES) donnera les résultats officiels du premier tour de la présidentielle, pour dire s'il accepte le soutien officiel d'Andry Rajoelina ? «Attendons comme vous dites le résultat de la CES et… », s’interrompt-il avec un petit rire.