Avec notre correpondante à Tripoli,
Enlevé dimanche alors qu’il rentrait d’un voyage à l’étranger, le numéro deux services de renseignement, Moustafa Nouh, a été relâché lundi matin. Mais toujours aucune information sur l’identité de ses ravisseurs et leurs revendications. Plusieurs personnalités politiques ont été enlevées cette année, le Premier ministre lui-même avait été kidnappé quelques heures en octobre.
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Lundi de nombreuses routes de Tripoli étaient bloquées par des check-points de fortune. Beaucoup de commerces étaient encore fermés, notamment à cause de l’appel à la grève générale qui devrait se terminer demain soir. Un député confiait ce lundi matin que les habitants étaient inquiets, dans l’attente et que personne ne savait quoi faire.
Dimanche, le conseil local et le conseil des sages de Misrata ont appelé les milices originaires de cette ville à y retourner dans les 72h. Ils ont aussi demandé aux députés et ministres de Misrata de quitter Tripoli en réaction aux récents affrontements. Dans leur communiqué, les deux autorités ont déclaré que le Parlement et le gouvernement étaient désormais responsables de la sécurité de la capitale.