Suite aux violences de samedi, le conseil local de Tripoli, l’équivalent de la mairie, a annoncé une grève générale de trois jours dans la capitale à partir de ce dimanche. C’est ce même conseil local qui avait, avec plusieurs dirigeants religieux, appelé à manifester vendredi.
La situation s’était relativement calmée à la mi-journée samedi, puis des affrontements ont repris en milieu d’après-midi, dans l’est de la ville. On pouvait entendre de nombreux tirs dans les quartiers de l’est, notamment à Tajoura.
Selon un député et des sources gouvernementales, des combats auraient éclaté dans cette ville juste à l’extérieur de Tripoli, à l’est de la capitale. Peu de circulation, à part les véhicules armés sur une des routes principales, celle de la mer.
Affrontements armés
Des hommes armés se sont rassemblés à différents endroits stratégiques, notamment sur un des rond-points qui contrôle un accès à la capitale. Des affrontements ont eu lieu au niveau de la base d’une des milices les plus puissantes de Tripoli dans l’aéroport militaire de Mitiga.
Si les milices les plus puissantes et les mieux armées de Tripoli s’affrontent, les combats pourraient devenir encore plus meurtriers. Ce qui avait commencé comme des affrontements entre une milice et des manifestants pacifiques s’est transformé en un conflit entre groupes armés rivaux. Les rues de la capitale étaient désertes en fin de journée samedi.