En République centrafricaine, après trois mois de session ordinaire et trois sessions extraordinaires , le rapporteur général du CNT, Thierry Patrick Akoloza, se dit satisfait du bilan de l'institution : « Ca a été dense en examen des textes sur la Cour constitutionnelle de transition avec le règlement intérieur du Conseil national de transition et la loi organique sur le Haut conseil de communication des transitions. Et compte tenu de l’importance de certains textes que nous n’avons pas pu examiner pendant cette session ordinaire, le lendemain, le Conseil national était convoqué en session extraordinaire. Nous avons examiné trois textes : la feuille de route du gouvernement, le code électoral et le collectif budgétaire ».
Peu d'interpellations
Trois ministres ont également été interpellés en plénière par les membres du CNT. Trop peu si l'institution veut réellement jouer un rôle de contrôle de l'exécutif. Selon Gaétan Moloto, conseiller représentant à la préfecture de la Lobaye, dans le sud-ouest du pays : « C’est assez insuffisant au regard des exactions et des différentes questions d’insécurité qui prévalent dans la capitale et l’arrière-pays. Il aurait fallu interpeller beaucoup plus souvent le ministre de la Sécurité publique et de la Défense au niveau du Conseil national de transition ».
Problème d'organisation
Un autre conseiller déplore un problème d'organisation du calendrier de travail, peu d'activité au début de la session ordinaire et depuis onze jours, des sessions extraordinaires qui ont dû examiner au pas de charge des textes essentiels. Pour Bruno Gbiegba enfin, qui représente la société civile, il faut lutter contre l'absentéisme au sein du CNT et appliquer les sanctions prévues en cas d'absence.