La présence de l'accusé est la règle, son absence ne doit être qu'une exception. En appel, la CPI a démenti la décision prise en première instance. Elle fait le choix d'une interprétation stricte des traités.
Le vice-président kényan William Ruto devra donc être présent à son procès. Il devra comparaître à La Haye sauf « circonstances exceptionnelles ». Des cas que la chambre d'appel ne précise pas. Il y a un mois, lors des événements du Westgate quand une attaque sanglante avait eu lieu dans ce centre commercial de la capitale Nairobi, le vice-président avait été autorisé à rentrer dans son pays. Il demande depuis le report des audiences ou l'autorisation d'être absent pour gérer la suite de cette crise.
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Ce procès retentissant et historique s'est ouvert le 10 septembre dernier. Celui du président kényan Uhuru Kenyatta doit débuter le 12 novembre. C'est la première fois que des dirigeants en exercice sont jugés par la Cour pénale internationale.
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