Du matériel GPS, une grenade assourdissante, des munitions pour fusil d’assaut et un chargeur amovible, c’est ce qu’on peut voir sur les photos publiées par les shebabs et reprises sur la plupart des sites somaliens. Le mouvement affirme avoir saisi cet équipement sur le commando des Navy Seals, forces spéciales américaines ayant effectué le raid dans la nuit de vendredi à samedi sur Barawe.
Camps d'entraînement
Cette ville côtière, située à environ 180 km au sud de Mogadiscio abrite fréquemment l’émir du mouvement, Ahmed Godane, qui a revendiqué l’attaque terroriste sur le centre coimmercial de Westgate à Nairobi, il y a deux semaines. C’est aussi dans cette zone que se trouvent de nombreux hauts responsables shebabs ainsi que des camps d’entraînement pour les militants somaliens et les recrues venues de toute la région.
Opération d'envergure
Les Etats-Unis, qui ont confirmé être derrière le raid, n’ont pas perdu de troupes, mais n’ont pas non plus atteint leur cible. C’est la première opération d’envergure depuis septembre 2009, où un raid avait tué le Kényan Saleh Ali Saleh Nabhan, impliqué dans les attentats contre les ambassades américaines en 1998 à Dar es salaam et Nairobi. En janvier 2012, les forces spéciales américaines étaient parvenu à sauver deux otages d’une ONG danoise kidnappés par des pirates dans le nord du pays.