Cette feuille de route prévoit des négociations directes entre parti au pouvoir et opposition alors que depuis plus de deux mois de crise ils discutaient principalement à distance via quatre organisations.
Mais avant un véritable démarrage, les différents partis doivent se mettre d'accord sur le déroulement détaillé de ces négociations qui sont tout de même espérées au cours de la semaine prochaine.
Choisir un chef de gouvernement
Sur le fond, dès qu'elles auront démarré, les partis devront choisir en une semaine un nouveau chef de gouvernement, indépendant ; lui en aura deux pour former son cabinet. La démission de l'actuel gouvernement est donc attendue trois semaines après le début du véritable du dialogue. L'Assemblée devra, elle, adopter la Constitution, la loi électorale et fixer le calendrier des élections.
Mais ces accords ne sont pas gagnés d'avance. La méfiance est encore très présente dans chaque camp. Ce samedi matin, des tractations de dernière minute ont parasité la cérémonie de lancement de ce dialogue national. Elles ont retardé son ouverture de trois heures. Signe que de profondes dissensions persistent.