Ce nouveau plan prévoit un dialogue national aux côtés du président Moncef Marzouki et du chef du gouvernement Ali Larayedh. Il s'agirait donc cette fois de négociations directes, alors que depuis fin juillet, les organisations médiatrices dans cette crise font le va-et-vient entre partis au pouvoir et opposition.
À partir de ce début de dialogue national, en trois semaines selon cette feuille de route, un gouvernement d'indépendants doit remplacer l'actuel cabinet. Jusqu'à présent, la démission du gouvernement était présentée par l'opposition comme un préalable à toute négociation.
Une semaine de plus - donc un mois en tout - serait donnée aux députés pour parvenir à l'adoption de la Constitution et de la loi électorale, ainsi qu'à la mise en place de l'instance chargée d'organiser les élections. L'Assemblée constituante devrait par ailleurs fixer les dates de ce scrutin.
De quoi trancher avec la précédente initiative de l'Union générale des travailleurs tunisiens (UGTT) et des organisations médiatrices de cette crise, critiquée car elle ne donnait aucun calendrier contraignant aux partis pour se mettre d'accord.