A l'école publique de Bastos, à Yaoundé, le dépouillement à commencé dès la fermeture du bureau de vote. L'ambiance est aussi calme que pour le reste de la journée. L'opération est publique et des spectateurs observent depuis les fenêtres.
A l'intérieur, le président du bureau, assisté des représentants des partis, de l'administration et de quelques observateurs, continuent en début de soirée à compter les voix.
Un peu avant la fermeture des bureaux de vote, les derniers électeurs arrivaient. Dans l'ensemble, pas de grande affluence. Selon des observateurs du scrutin, le gros des votants était arrivé tôt dans la matinée puis en début d'après-midi.
Les représentants des partis politiques se sont parfois plaint de quelques incidents. Des électeurs auraient par exemple tenté de voter à plusieurs reprises ou de bourrer les urnes. Dans l'ensemble, pas d'incidents majeurs à signaler.
Les procès verbaux seront dressés dans chaque bureau de vote puis communiqués publiquement à la fin du décompte. Selon la loi, c'est Elecam, l'organisme qui gère le scrutin, qui pourra proclamer les résultats de ce double scrutin. Le délai est de 72 heures pour les municipales et de 20 jours maximum pour les législatives.