Avec notre envoyé spécial
L’opposition réclamait deux semaines de report, la mouvance présidentielle ne voulait pas en entendre parler. Finalement, au terme de deux journées de discussions sous l’égide de Said Djinnit, le facilitateur international, un compromis a été trouvé.
Quatre jours de délais pour améliorer la préparation du scrutin. La commission électorale a donc davantage de temps pour régler les problèmes de bureaux de vote trop chargés, améliorer la répartition des lieux de vote, certains étant trop éloignés des électeurs, mais aussi régler la question des doublons et la distribution insatisfaisante des cartes d’électeurs.
L’opposition devra faire remonter à la Céni les cas qu’elle estime problématiques. Au sortir de la réunion, chacun semblait satisfait de ce compromis. Sidya Touré, le leader de l’UFR, et Cellou Dalein Diallo, le chef de file de l’UFDG, ont dit espérer que la Céni réussira à régler tous les problèmes.
Quant au négociateur de la mouvance présidentielle, Kiridi Bangoura, il a vu dans ce compromis le triomphe de la volonté du président Condé qui, dit-il, « souhaite une élection incontestable ».