Ces nouvelles zones militaires sont situées dans le Sud tunisien, une région en grande partie désertique, située entre la Libye et l'Algérie, terres de passage prisées par les trafiquants et les terroristes.
La limite nord de ces zones tampons se situe à l'ouest, coté algérien, dans la localité de Matrouha et à l'est, coté libyen, au poste frontière de Ras Jedir. La zone tampon la plus au sud s'étend jusqu'à Borj el Khadra.
Désormais, dans ces régions, les entrées et les sorties seront soumises à autorisation du gouverneur, que ce soit pour le tourisme ou les voyages d'affaires. Seuls certains points de passage seront autorisés, quatre pour l'instant : à Al Kambout, Al Camour, Al Matrouha et Ejbil.
Des mesures en vigueur pour un an
Toute personne autorisée à circuler devra se conformer aux ordres, que ce soit pour un contrôle ou une fouille. Tous les moyens pourront être utilisés contre un voyageur qui n'obtempère pas. Après les sommations de rigueur, les forces de sécurité seront autorisées à tirer. Elles pourront même tirer sans sommation si « une attaque s'avère impossible à maitriser ». Toutes ces mesures sont en vigueur jeudi, et ce pour une durée d'un an.