Ce déplacement suscite des commentaires divers à Kinshasa. Pour certains, le président Denis Sassou-Nguesso, «accompagnateur», «facilitateur» ou «médiateur» en RDC, va tenter d’obtenir l’adhésion d’Etienne Tshisekedi aux concertations nationales, initiées par le président de la République démocratique du Congo, Joseph Kabila.
Mais le leader de l’UDPS ne veut toujours pas reconnaître la légitimité des institutions issues des élections de 2011. Il a ainsi qualifié le forum convoqué par Joseph Kabila, de « prolongation d’une comédie mise en place au lendemain de ce scrutin, dont les résultats ont été contestés par l’ensemble de l’opposition pour la présidentielle et par plusieurs partis politiques, y compris ceux de la majorité pour les législatives et avec pour conséquence, le renouvellement de la Céni ».
Arrivé depuis vendredi soir à Brazzaville, Albert Moleka, le directeur de cabinet de l’opposant de Kinshasa, a expliqué à RFI, que les entretiens entre Sassou-Nguesso et Tshisekedi, porteront sur des sujets d’intérêts communs. Selon lui, la crise en RDC ne connaîtra pas d’issue, tant que vont perdurer l’«injustice» et la «tricherie».