A Paris, Ban Ki-moon appelle à respecter les résultats électoraux au Mali, quoi qu'il arrive

Ban Ki-moon a passé 48 heures en France. Le secrétaire général des Nations unies a multiplié les réunions et les entretiens sur la crise malienne, notamment avec le président par intérim Dioncounda Traoré pour discuter du processus électoral et postélectoral. Hier, lundi 15 juillet, c'est avec François Hollande que Ban Ki-moon a discuté du Mali. Et sur tous les points, notamment la sécurité et l'organisation, les deux hommes s'entendent parfaitement.

Sur le perron de l'Elysée, Ban Ki-moon a calqué ses déclarations au sujet du Mali sur celles de François Hollande. Pour lui, la tenue de l'élection présidentielle le 28 juillet n'est pas négociable. « Et les résultats devront être acceptés par toutes les parties même si, aajouté le secrétaire général des Nations unies, le scrutin est imparfait ».

« Les élections présidentielles doivent être conduites dans un climat calme, sans violence, crédible et les résultats doivent être respectés par tous les partis », a déclaré Ban Ki-moon.

Hélicoptères et troupes françaises mobilisables

Il est également venu à Paris demander l'appui militaire français au Mali. François Hollande a confirmé que les hélicoptères de combats seraient disponibles si la Minusma en fait la demande. Le président français a aussi indiqué que toutes les forces françaises de la sous-région étaient mobilisables en cas de problème : « Les troupes françaises qui ne sont pas au Mali et qui peuvent être sur des bases qui sont proches, peuvent être à tout moment mises à disposition, a-t-il indiqué. Et il [Ban Ki-moon, ndlr] a évoqué les hélicoptères français qui pourront également être mis à la disposition de la Minusma ».

Très investi sur le dossier malien mais pas forcément bien renseigné, Ban Ki-moon a expliqué qu'il avait demandé au président Dioncounda Traoré de mettre en place une commission dialogue et réconciliation... Une organisation qui existe déjà depuis plus de deux mois au Mali.

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