Sur le perron de l'Elysée, Ban Ki-moon a calqué ses déclarations au sujet du Mali sur celles de François Hollande. Pour lui, la tenue de l'élection présidentielle le 28 juillet n'est pas négociable. « Et les résultats devront être acceptés par toutes les parties même si, aajouté le secrétaire général des Nations unies, le scrutin est imparfait ».
« Les élections présidentielles doivent être conduites dans un climat calme, sans violence, crédible et les résultats doivent être respectés par tous les partis », a déclaré Ban Ki-moon.
Hélicoptères et troupes françaises mobilisables
Il est également venu à Paris demander l'appui militaire français au Mali. François Hollande a confirmé que les hélicoptères de combats seraient disponibles si la Minusma en fait la demande. Le président français a aussi indiqué que toutes les forces françaises de la sous-région étaient mobilisables en cas de problème : « Les troupes françaises qui ne sont pas au Mali et qui peuvent être sur des bases qui sont proches, peuvent être à tout moment mises à disposition, a-t-il indiqué. Et il [Ban Ki-moon, ndlr] a évoqué les hélicoptères français qui pourront également être mis à la disposition de la Minusma ».
Très investi sur le dossier malien mais pas forcément bien renseigné, Ban Ki-moon a expliqué qu'il avait demandé au président Dioncounda Traoré de mettre en place une commission dialogue et réconciliation... Une organisation qui existe déjà depuis plus de deux mois au Mali.