Des gendarmes se sont déjà rendus au domicile de Jean-Marc Koumba cette semaine. Sans succès. Le garde du corps de Lalao Ravalomanana était en tournée avec la candidate dont il assure depuis peu la sécurité.
L’homme est de nationalité germano-gabonaise. Pour le commandant de la gendarmerie à Antananarivo, il s’agit d’une simple vérification de sa situation. « La circulation des étrangers est strictement réglementée, rappelle-t-il. Je cite le cas de Thaïlandais qui étaient venus à Madagascar dans le cadre du tourisme, alors qu'ils exerçaient l'exploitation illicite de pierres précieuses. Donc, après le contrôle, finalement, ils ont été expulsés. Pour le cas de M. Jean-Marc Koumba, si les papiers sont en règle, ils peut continuer. S'ils ne sont pas en règle, on va appliquer la loi en vigueur. »
Sans visa de travail adéquat, Jean-Marc Koumba risque l’expulsion. La presse d’opposition au pouvoir de transition parle d’intimidation. Sur les réseaux sociaux, le garde du corps ironise : « Si toute personne travaillant pour un candidat aux élections est inquiétée, alors les artistes devraient se faire du souci. » « Ma seule arme est mon expérience dans ce domaine », ajoute l’ex « monsieur sécurité » de Marc Ravalomanana, ancien champion du monde de kick-boxing.