C’est un président affaibli et contesté qui s’apprête à diriger les cérémonies de la fête nationale. Illégitime, pour la principale mouvance de l’opposition. Le chef d’Etat candidat doit démissionner demandent les pro-Ravalomanana qui ont appelé au boycott des festivités. Aujourd’hui, dans les tribunes officielles, ils ne seront donc pas là.
Pas là, tout comme les principaux représentants de la communauté internationale. Selon nos informations, la France, l’Union européenne, les Etats-Unis et l’ONU, entre autres, manqueront à l’appel. Ils « boudent » l’invitation d’Andry Rajoelina.
Journée clé
Une absence qui, d’après nos sources, annonce des sanctions. Face au trois candidats controversés qui refusent de se retirer, à Addis-Abeba, ce mercredi 26 juin, le groupe international de contact pourrait en effet décider de se retirer du processus électoral.
C’en serait alors fini de l'organisation d'élections crédibles reconnues à l’étranger. Plus que jamais, la sortie de crise s’éloignerait. A n’en pas douter, pour Madagascar, ce 26 juin est une journée clé.