Avec notre correspondant à Bombay, Sébastien Farcis
Ils sont environ 25 000 jeunes Africains à étudier en Inde. Ils sont en majorité attirés par des formations en informatique d’assez bon niveau, relativement bon marché. Et surtout, les visas pour les suivre sont plus faciles à obtenir ici que dans les pays occidentaux.
Environ 500 d’entre eux se trouvent dans cette ville de Jalandhar, au Pendjab, où ont été arrêtés les étudiants dimanche dernier. Selon Christophe Okito, président de l’Association des étudiants africains en Inde, cette région est la plus hostile aux Africains.
« Les habitants du Pendjab, ils veulent dominer tout le monde, déplore-t-il. Malheureusement pour nous, les Africains, ils cherchent à nous provoquer ou à nous tabasser à chaque fois. C’est insupportable ».
L’année dernière déjà, un étudiant burundais avait été tabassé au Pendjab par des Indiens. Il est toujours dans le coma. M. Okito recommande donc fortement aux futurs étudiants africains d’éviter cette région et de préférer New Delhi ou Bangalore qui sont bien plus cosmopolites.