« Je suis en mesure de vous dire que nous ne sommes pas loin de la conclusion d'un accord intérimaire, qui sera le prélude au dialogue politique inclusif intermalien et qui créerait les conditions de la tenue de l'élection présidentielle sur l'ensemble du territoire malien. Nous sommes d'accord sur l'essentiel. » Des propos signés Tiébilé Dramé, chef de la délégation de l'Etat transitoire malien aux négociations de Ouagadougou, au micro de RFI, ce mardi 18 juin.
Dans le camp d'en face, qui réunit les deux principaux mouvements rebelles touaregs (le Mouvement national de libération de l'Azawad et le Haut conseil pour l'unité de l'Azawad), dans l'attente d'une signature effective, le mot d'ordre reste « prudence », dans la mesure où l'article le plus sensible du protocole d'accord, qui porte sur les conditions du retour de l'armée malienne à Kidal, n'est pas encore définitif.
Les groupes du nord du pays veulent voir sur le papier ce point précis proposé par les autorités maliennes. Si l'écriture est acceptée, alors l'accord pourra être signé. « Nous restons prudents, vu tout ce qu'il s'est passé ces derniers jours, les volte-face du Mali et aussi les différents refus de signature », confie Mossa Ag Attaher, porte-parole du MNLA joint à Ouagadougou par RFI.