Avec notre correspondant à New York, Karim Lebhour
Ce rapport est le premier de Romano Prodi depuis sa nomination l’an dernier. L’envoyé spécial de l’ONU pour le Sahel constate que le crime organisé, les trafics et le terrorisme prospèrent dans une région aux frontières désertiques très difficile à contrôler et où l’autorité des Etats est faible.
L’année dernière, ce sont 18 tonnes de cocaïne pour une valeur de plus d’un milliard de dollars qui ont transité par le Sahel. La région abrite aussi de nombreux groupes armés.
Echanges d'informations
La réponse de l’ONU dit le rapport doit être d’inciter les pays de la région à coordonner la surveillance de leurs frontières. Des échanges d’informations sont déjà en place entre l’Algérie, le Mali, la Mauritanie et le Niger.
Ce n’est pas suffisant. L’ONU propose par exemple une réunion régulière entre les services de renseignements de la région. A quelques semaines de l’arrivée des premiers casques bleus au Mali, l’ONU cherche encore une stratégie de long terme dans un Sahel longtemps négligé.