« Il y a aujourd’hui une zone de fragilité en Afrique, qui va de la Guinée-Bissau, à la Somalie.», a déclaré le ministre français de la Défense. Dans le sud de la Libye, les services secrets français suivent la trace de certains jihadistes d’Aqmi.« Le Niger, lui se trouve sur une route de trafics et de pénétration des terroristes », affirme Jean-Yves Le Drian.
Le Niger occupe une position centrale, d’où son intérêt pour mener des opérations dans la zone. Dès le début de l’année, c’est Niamey qui a été choisie par l’armée française pour y baser ses drones de reconnaissance. Selon nos informations, trois systèmes « Harfang » y sont aujourd'hui déployés.
Un « point d'appui occasionnel »
Ces derniers jours, des avions Transall des forces spéciales françaises sont passés par la base aérienne de la capitale pour apporter des renforts. Mais le Niger restera un « point d’appui occasionnel », précise le ministre français de la Défense.
À Niamey, un important dispositif de sécurité a été mis en place, avec des check-points autour de la ville. En principe, tout ce qui rentre et sort à pied ou en véhicule est photographié, identifié, et répertorié dans une base de données, au cas où. Des méthodes semblables à celles employées par l’Otan en Afghanistan.