Les affrontements ont été d’une rare violence. Même des journalistes de la presse libre n’ont pas été épargnés. Le gouvernement et l’opposition se rejettent la responsabilité des violences qui ont conduit à des pertes en vies humaines. Pertes enregistrées pendant et après les manifestations dans les quartiers supposés ou tels de l’opposition.
Jeudi 23 mai, le gouvernement avait déploré la présence de manifestants munis d’armes blanches, de gourdins et autres projectiles. Dans un communiqué, il affirme que « ce sont des manifestants surexcités qui ont pris à partie leurs leaders et demandé aux forces de sécurité de les protéger, ainsi que leurs biens ».
« Faux », réplique l’opposition, qui parle de diversion et d’intox. Dans une déclaration distribuée à la presse, elle affirme que ce sont des éléments infiltrés par le régime qui ont blessé, bastonné et même tué les opposants. Certains, comme Faya Meli Mono et Jean-Marc Teliano, ont été admis dans une clinique. Cellou Dalein Diallo, lui, s’en est sorti. Un de ses gardes a été blessé, et son véhicule caillassé.