Comme l’a dit le patron de la Commission économique des Nations unies pour l’Afrique, Carlos Lopes, « le panafricanisme est un sentiment unique, que l’on ne retrouve pas sur les autres continents ».
Il s’est forgé autour de la lutte pour la décolonisation et la fin de l’apartheid, et à l’occasion de ce Jubilé d’Or, il a été placé au centre des débats, sans doute pour le réinventer. Car beaucoup l’ont déjà martelé, et le répéteront certainement ce samedi, le panafricanisme est l’indispensable socle sur lequel s’appuyer pour un essor durable et partagé.
Pourquoi renaître ?
L’autre axe choisi est la Renaissance africaine. Mais renaître pourquoi ? Parce que les rêves des pères fondateurs de 1963 n’ont pas été accomplis, et que le continent accuse encore de nombreux retards.
L’autocritique n’est pas le point fort des dirigeants africains. On devrait, ce samedi, essentiellement se projeter vers le futur. Car les potentialités existent et les invités internationaux, comme François Hollande, devraient donc porter des messages d’espoir et d’encouragements.
Au-delà du plan stratégique 2014-2017, l’Union africaine réfléchit actuellement à une vision de développement pour les cinquante années à venir. Après le temps des célébrations, il sera donc le moment de se remettre au travail.