Toute la classe politique burundaise va se retrouver une nouvelle fois autour d’une table de discussions. Et pour « favoriser » la concentration des participants, cet atelier se tiendra dans le cadre champêtre de Kayanza, dans le nord du Burundi.
Pendant trois jours, pouvoir et opposition vont tenter de nettoyer le code électoral burundais, un texte très lacunaire selon l’avis de toutes les parties. D’ores et déjà, les différents protagonistes se sont mis d’accord sur bon nombre de points : regroupement de scrutins, bulletin unique. Les parties doivent également s’accorder sur la question du règlement du contentieux électoral ou celle de la fiabilité du fichier électoral.
L'opposition accuse le pouvoir
Mais les nuages s’accumulent déjà au-dessus de cette rencontre. L’opposition accuse le pouvoir burundais d’avoir uniquement distribué le document de travail aux partis politiques qui lui sont proches, mais aussi de continuer à empêcher les réunions de l’opposition en violation de la feuille de route signée en mars 2013.
« Nous n’attendons rien de la rencontre de Kayanza, mais nous y serons quand même », explique-t-on dans les rangs de cette opposition.