Pour un tour de force, c’en est un. Les autorités de transition poussent d’ailleurs un ouf de soulagement : la feuille de route d’Etat et de la transition, qu’exigeait la communauté internationale et qu’a présentée Nicolas Tiangaye, a été validée.
Mieux, il y a eu plus que des promesses d’argent. Un fonds spécial a été mis en place, et, cerise sur le gâteau, il est déjà alimenté à hauteur de cinq milliards de francs CFA par Brazzaville, qui en devient ainsi le premier contributeur. Et d’autres pays ont immédiatement suivi : République démocratique du Congo, Tchad et Gabon.
« Cela n’a rien d’une conférence de donateurs », confie un diplomate, qui se réjouit que ce soient les pays de la sous-région qui les premiers, alimentent ce fonds. Mais le document intitulé « Appel de Brazzaville », invite également les autres pays africains ainsi que les partenaires internationaux, à apporter leur contribution généreuse.
Autre défi : la sécurité. Les 2 000 hommes promis pour appuyer la Fomac seront déployés avant la fin de ce mois à Bangui et resteront les dix-huit mois de la transition. Coût de l’opération : 47 milliards de francs CFA qui restent à trouver.