La multiplication d'incidents dans le pays intervient au moment ou le gouvernement de Tripoli cherche à reprendre le contrôle des milices.
Une campagne a été lancée pour les évacuer de la capitale et pour les contraindre à remettre d'ici la fin du mois de juin, tous les prisonniers qu'ils détiennent clandestinement.
« A partir de juin, toute personne ou toute milice qui détient des gens sera accusée de kidnapping », explique Magdalena Mughrabi, chercheuse à Amnesty International.
Pour contraindre les milices à rentrer dans le rang, le gouvernement libyen dispose de peu de moyens.
Faute de policiers et de magistrats, il est difficile de faire appliquer la loi.
Magdalena Mughrabi constate malgré tout une volonté du gouvernement de faire appliquer la loi et les droits de l'homme.