Rien n’a filtré de son état de santé pendant son long séjour en Allemagne. On ignore encore de quoi souffre le président de transition, et surtout si sa santé lui permettra de conduire jusqu’à terme cette transition.
« Malgré tout ce qui a été dit, je considère cela normal, quand les gens ne sont pas au même niveau d’information. Il est clair que certains spéculent. Je suis de retour, après un mois et dix jours d’absence. Tout être humain peut tomber malade, cela fait partie de la nature humaine. Je suis maintenant prêt à donner ma contribution », a expliqué Manuel Serifo Nhamadjo.
Le président rentre au moment où son pays est soumis à une forte pression de la justice américaine. Le procureur de New York a lancé, il y a une dizaine de jours, un mandat d’arrêt contre le chef d’état-major de l’armée, le lieutenant général Antonio Indjai. La justice américaine lui reproche son implication présumée dans les réseaux narcoterroristes.
« Nous allons savoir comment réagir »
Sur cette affaire d’ailleurs, le président Nhamadjo doit s’expliquer, car son nom avait été cité par un suspect détenu par la justice américaine : « Je rentre d’un traitement médical. Je vais réunir au plus vite mes collaborateurs, afin d’avoir plus de détails. Et en fonction de cela, nous allons savoir comment réagir. »
Plusieurs hautes personnalités du gouvernement et des officiers de l’armée bissau-guinéenne figurent sur la liste des Américains.
→ Pour poursuivre :
Le chef d’état-major des armées de Guinée-Bissau, Antonio Indjai, inculpé par un juge américain