Les derniers rassemblements de campagne ont eu lieu jusqu’à tard vendredi soir. Dans certains quartiers de la capitale économique ivoirienne, des caravanes de voitures et de motos ont sillonné les rues, notamment dans la commune de Koumassi (sud).
C’est aussi l’une des zones qui inquiètent l’Onuci, la mission des Nations unies en Côte d’Ivoire. Il y a eu quelques blessés légers au contact de militants de deux candidats concurrents. Des faits qui se sont déroulés quelques heures à peine après l’appel lancé par le patron de l’Onuci, Bert Koenders, à des opérations de vote sans violence, avant, pendant et après le scrutin de dimanche.
Bert Koenders a déploré une campagne électorale qui a été « émaillée d’incidents regrettables, y compris d’actes d’intimidation inacceptables dans certaines circonscriptions ».
Dans d’autres communes du pays, notamment à Daloa dans le centre, des officiers des Forces républicaines de Côte d'Ivoire (FRCI) ont publiquement soutenu des candidats du parti présidentiel. Il reste donc à savoir si l’appel solennel pour une neutralité absolue, lancée vendredi par le chef de l’Onuci aux agents de la Commission électorale indépendante (CEI) et aux forces de sécurité, a été entendu.