Certains attendaient avec impatience une déclaration du chef du gouvernement, qui était silencieux depuis les troubles de ce week-end. Les pillages et les tirs ont fait une vingtaine de morts et mardi il y a eu le lynchage d'éléments de la Seleka.
Nicolas Tiangaye s'est donc exprimé, mardi soir, dans un message radio télévisé. Il a lancé un appel à la France et à la Fomac.
Pour la Fomac, ce n'est pas nouveau. Un bataillon de renfort de 1 000 éléments a été demandé officiellement. Le chef de la mission en a exprimé le besoin, mais pour l'heure, rien n'est confirmé. La question sera débattue jeudi 18 avril lors d'un sommet des chefs d'Etat de la Ceeac à Ndjamena.
L'armée française déjà présente à Bangui
Quant-à la demande d'appui de la France, pour l'heure, ce n'est pas une demande formelle, explique le porte-parole du gouvernement. En fait, il y a déjà près de 600 éléments de l'armée française à Bangui. Mais leur mission est de sécuriser les ressortissants français et européens, pas d'aider à la sécurisation.
Le Premier ministre lance donc un appel pour que cette mission soit élargie. Une preuve que la Seleka peine décidément à rétablir l'ordre à Bangui et à l'intérieur du pays.