Toute l’audience de mardi 9 avril a été consacrée à des débats concernant la régularité d’une convocation adressée aux accusés en fuite. La convocation a-t-elle été faite à la bonne date, par rapport à la décision de justice ? On a débattu pendant plus de deux heures de cette seule question de procédure, qui pourrait paraître superflue.
Précautions de procédures
Est-on en train de perdre encore du temps dans ce procès Chebeya, qui s’éternise désormais ? « Pas du tout », répond Me Mukendi, coordonnateur des parties civiles. Pour lui, « les moindres détails de la procédure doivent faire l’objet de la plus grande attention, car ils risquent de servir à casser le procès à la Cour suprême. »
Pour la défense des policiers accusés, Me Dimina se demande au contraire si les parties civiles ne sont pas en train de faire durer les débats, « parce que ce procès leur sert de fond de commerce », estime-t-il.
Depuis que l’appel a commencé, on n’a jamais abordé le fond de l’affaire. Le tribunal a fixé un nouveau rendez-vous au 30 avril.