Avec notre correspondante à Nairobi,
Ce lundi matin, il y a eu un certain retard au démarrage du scrutin et une forte mobilisation devant les bureaux de vote. Mais après la grande confusion des débuts, les choses semblent être rentrées dans l'ordre.
De longues files d'attentes ont été observées, tout au long de la journée, devant les bureaux de vote. Souvent les électeurs ont attendu sous un soleil de plomb, sans broncher, sans se plaindre.
Les femmes enceintes ou avec bébé sont passées si possible en premier. Et dans certains bureaux, le matériel électronique a bien été distribué.
Chaque électeur a donc pu donner son document d’identité, et ensuite apposer son pouce, pour laisser son empreinte digitale. Une fois cette procédure suivie, le nom du citoyen apparaît sur l'écran d'un ordinateur, ainsi que tous les détails nécessaires.
Mais le vote prend beaucoup de temps. Dans l'après-midi, un policier confiait à RFI qu’il ne voyait pas comment les bureaux pourraient fermer à 17 heures TU. A l'heure de fermeture officielle des bureaux, tandis que le taux de participation annoncé a atteint plus de 70%, beaucoup restaient d'ailleurs ouverts pour permettre à tous de participer au scrutin.
Il y a de fortes chances que cela continue dans la soirée, même si les résultats commencent à être transmis au fur et à mesure de la fermeture des bureaux.
La Commission électorale, située un peu à l’extérieur de Nairobi, continue à donner des nouvelles très régulièrement. Il y a une forte présence des médias là-bas.
A 19 heures TU, seulement un million de bulletin avaient été dépouillés, donnant des premières tendances encore très peu représentatives.