La Fédération Internationale des ligues des droits de l'homme (FIDH) dénonce la violence de la police djiboutienne qui selon elle n'hésite pas à tirer à balles réelles sur les manifestants.
Environ 300 personnes ont été arrêtées ces trois derniers jours, et sont détenues au secret. Seuls trois opposants ont été présentés à un juge. Il s'agit de trois figures de la coalition de l'opposition, l'USM. A Djibouti, Maitre Abdillahi Zacharia, le président de la Fédération djiboutienne des droits de l'homme qui assure par ailleurs leur défense, dénonce les conditions dans lesquelles ces trois responsables de l'opposition ont été présentés à un juge. Selon lui, la défense n'a pas eu accès aux prisonniers ni au dossier d'enquête préliminaire.